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DESTINATIONS > AMERIQUE > Rep. Dom 2016

République Dominicaine
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Las Terrenas



 
Tout commence le 14 février, j'avoue c'est pas mal pour fêter la Saint-Valentin !
Enfin, nous arrivons à Santo Domingo le 15, sous un ciel chargé.
 
Le premier conseil qu'on pourrait déjà donner c'est d'éviter d'arriver à la capitale le lundi soir. La plupart des bons restaurants sont fermés, est-ce la pluie qui a fini par tomber ou bien le jour de semaine, mais la ville était bien triste. Nous avons erré jusque dans un petit resto décevant, avec des "spécialités" locales bien étranges. Pas convaincus.
Heureusement le lendemain, la ville reprend vie sous le soleil et nous nous faisons amener en taxi jusqu'à la station de bus dans un quartier populaire pour Las Terrenas. Nous avions envie d'authenticité et bien nous y voilà !
Marie-Paule et moi achetons des fruits pour la route dans un petit stand de rue, ananas coupé, banane. Au départ ça semblait une bonne idée. Etaient-ils bien frais ?
Bref, le bus "grand tourisme" semble déjà bien fatigué et il devient très poussif dans les montées. Au lieu des 2h annoncées, il mettra presque 3h pour arriver. Pour Fred c'est l'enfer, pour nous, habitués à passer des heures (et des heures) en bus en Asie, ça nous semble une petite promenade, nous sommes ravis et nous avons hâte de découvrir cette nouvelle région.
 
Loin de l'image surfaite de Punta Cana, nous découvrons finalement la petite ville de Las Terrenas mélangeant la vie locale avec ses habitants et un certain confort apporté par les expatriés français ou italiens.
 
L'hôtel Casa Grande réservé d'avance est situé sur la très jolie playa Bonita, à 4km du centre. Il est un peu défraichi mais bien placé, le cuistot se révèlera excellent. Dommage que la météo ne soit pas encore à la hauteur de nos espérances. La mer est agitée, la plage quasi recouverte par les vagues et les cocotiers sont secoués par un vent fort. Pour couronner le tout, les premiers jus de fruits de frais pourtant excellents (mangue, fruits de la passion) pris dans une gargote nous ont été fatals chacun à notre tour. C'est l'occasion de fou-rire sur nos petits malheurs et des situations parfois gênantes "toiletas bouchetas por favore !
 
Peu importe, location de scooter, puis d'une voiture, nous découvrons cheveux aux vents (sans casque et fenêtres grandes ouvertes) une grande partie de la péninsule de Samana. Nous nous sommes bien trompés, l'aventure se trouve aussi sur l'île et elle nous surprend au détour des chemins.  La conduite sur ses routes tortueuses à travers la montagne est déjà tout un programme. Fred qui a fait le chauffeur s'en souviendra certainement longtemps alors que derrière on serre les fesses ! Il faut éviter les bouches d'égout manquantes, les animaux qui traversent et les gens qui marchent au bord de la route déjà étroite. La route jusqu'à Las Galeras est semée d'embuches. Pour récompense, nous trouvons ses belles plages sans pouvoir en profiter tellement il y a du vent et sans pouvoir prendre le bateau. On retournerait bien à playa Rincon et playa El Valle qui avaient l'air vraiment sympa et encore très peu exploitées.
 
Nous trouvons des plages désertes du coté de El Portillo, et certainement la plus longue de playa Bonita jusqu'à la playa Coson. Heureusement qu'on trouve en chemin une cahute qui cuisine des plats locaux à base de poissons, lambi, et langoustines pour recharger les batteries. En revanche, la playa de Las Ballenas, plus proche de centre ville, est bien aménagée avec buvettes et resto, sable blanc et mer turquoise ! Les paysages à l'intérieur des terres sont très verts et vallonnés. Les dominicains aiment que leur petite maison soit colorées de vert clair, de bleu pétillant, de jaune, rouge, rose et surtout qu'elle porte des inscriptions protectrices "Cristo viene Ya, Buscalo" " Cristo Salva" par exemple.
 
On n'échappe pas aux activités touristiques incontournables : la sortie à cheval** jusqu'à la cascade de Limon reste inoubliable, ces petits chevaux sont solides et courageux car le chemin est vraiment escarpé. Je me suis éclatée comme une cowgirl sur mon brave canasson. Mais le top (pas très écolo c'est sur) c'était la sortie en quad**** à travers la campagne sur "la route du café". On a pu voir aussi, les plantes de cacao, la fabrication de cigares, et des villages isolés. La sortie nous a occupés quasiment la journée, on peut dire que nous avons eu pour notre argent !
C'est comme ça, que nous avons appris que les feuilles de tabac sont cultivées au centre de l'ile, et que la République Dominicaine est le 1er producteur de cigare au monde (bien devant Cuba).
L'excursion pour voir les baleines* a été à la fois éprouvante (pas de pose pipi !) et sur-existante au moment ou nous les avons vu enfin sauter (waouh ! quelle émotion, c'était énorme). Enfin, il faut supporter l'organisation "entassés dans un minibus", puis "entassés sur un bateau-bus". Les sorties depuis Las Terrenas sont des abatages de touristes. Du coup, nous n'avons pas été tentés par los Haïtises pourtant vantés par tous les excursionnistes. Après avoir fait l'Asie, les baies d'Along et de Phang Nga, nous avons eu peur d'être déçus.
 
Pour en revenir à Christophe Colomb, il a débarqué de ce côté de l'ile en pensant découvrir un nouveau continent. Attention, tenez-vous bien, un continent en dessous des Indes (type l'Australie actuelle !). Il croyait avoir fait le tour de la planète en traversant l'océan Atlantique. Pour lui, juste après cet océan, il y avait l'Asie !!!!! Et oui, c'est énOrme. Bref, nous nous sommes quand même arrêtés sur la plage de las Flechas (les flèches). Elle a été ainsi nommée par C. Colomb parce que lorsqu'il est arrivé, le ciel a disparu derrière une nuée de flèches envoyées par les autochtones ! Pas vraiment un message de bienvenue. Nous, nous avons été accueilli par une joyeuse bande d'enfants avec qui nous nous sommes amusés, et qui trouvait très drôle de prendre des pauses farfelues devant notre objectif. La ville La Isabela qu'il a fondé est beaucoup plus à l'ouest (+ de 200km), c'était trop loin pour nous y rendre.
 
Il a fallu une semaine pour prendre tous nos repères et que le ciel soit au beau fixe, finalement nous sentions comme chez nous à Las Terrenas. Et une Caipirinha pour fêter ça !











ECRIT PAR  SANDRINE
FEVRIER 2016

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