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Derniere Etape Vers La Chine
EN TRAIN POUR UNE NOUVELLE CAPITALE

TROISIEME ETAPE DANS LE TRANSMONGOLIEN
Oulan Bator (Mongolie) - Pékin (Chine)

Matinée à la Pékin express !!! C'est doublement le cas de le dire, puisque nous devons prendre un train destination Pékin ! On a vraiment cru le rater, notre guide ne s'étend pas réveillé pour nous amener à 6h45 du mat. C'est un de ses collègues qui est venu en catastrophe à 7h12 pour nous accompagner. Il slalome dans la circulation, klaxonne, grille un feu, se gare à l'arrache de l'autre côté de la gare ! On finit en courant comme des dératés, gênés par nos sacs lourds, en arrêtant la circulation d'une main pour nous laisser traverser. Le guide nous entraîne jusqu'au quai où l'on déboule essoufflé, à chercher notre wagon, à courir encore pour arriver à la tête du train, numéro 3. Notre hôtesse garde l'entrée, elle nous fait signe de se dépêcher (hey on fait que ça ! J'aimerais t'y voir avec 20 kg sur le dos !!), contrôle rapide des billets, on grimpe les dernières marches (elles m'arrachent les dernières forces dans mes cuisses,P...t.. Il est haut ce train ! ) C’était moins 2mn, il démarre !!!

Merci le guide, il a tout donné. C'est qu'une fois avoir réalisé ce qui ne semblait plus possible, que nous tombons dans les bras l'un de l'autre trop contents (étourdis par l'excès d'adrénaline), nous nous rendons compte que notre cabine 4 personnes est de dernière génération et que nous y sommes seuls encore une fois. Rhoooo le voyage s'annonce trop bien dans le Transmongolien ! Notre bonne étoile veille sur nous.
C'est encore un train tout neuf, grand confort. Après la rudesse de la Mongolie, nous apprécions d'autant plus les petits détails qui deviennent un luxe. Habitués maintenant au rythme et à la vie dans le train, nous nous prélassons sur nos banquettes. Le paysage ne casse pas des barres, toujours les grandes steppes jaunies que nous avons parcourrues en 4x4. Nous prenons le temps de ne rien faire.

Passage frontière : L'action reprend à l'arrivée de la frontière à la nuit tombée. Et oui, il faut de nouveau s'y soumettre. Ça se passe plutôt vite et bien avec les mongols en 1h, on repart à 19h40. Passage frontière et stop en Chine. Notre hôtesse (peu aimable depuis le début) nous fait sortir rapidement et sans explication du train "Tout le monde doit descendre !" C'est un peu la panique, nous n'étions pas habillés contre le froid, alors on enfile vite un pantalon chaud, on prend la doudoune, elle nous presse, nous sommes les derniers. Okay okay. Premiers pas en Chine menés à la baguette ! Il y a un effort d'accueil, le bâtiment de la gare est illuminé comme à Noël, une petite musique douce est diffusée par des hauts parleurs, et des fleurs en plastique plantées dans les jardinières mettent de la couleur dans ce décor hivernal et froid. Mais déjà on nous interdit d'aller voir la loco. Okay. Faut suivre jusque dans la gare pour présenter le passeport. Prise des empreintes, observation attentive du douanier qui fait naviguer son regard de la photo du passeport à notre visage à plusieurs reprises. Ouf, je ressemble encore à ma photo malgré la fatigue accumulée depuis qq semaines. Coup de tampon.
Après ça, nous espérons remonter dans le train (moi pour dormir) et Luc pour filmer le changement des boggies. Les rails chinois ont un écartement différent. C'est complètement dingue ! Ce serait plus simple de nous faire changer de train mais non ils préfèrent soulever chaque wagon et déplacer "les roues" nous avons noté qu'il y avait les rails en double sur le quai, ce n'est donc pas une légende. Pendant ces transformations, nous sommes enfermés dans la salle d'attente de la gare. Interdiction de sortir côté ville (dommage on voulait changer de la monnaie car pour l'instant nous n'avons plus rien, tous les Tugrik -billets mongols- ont été dépenses), interdiction de sortir côté quai. Le changement des roues est devenu top secret. Nous avons attendu 3h !!! (de 22h à 1h du mat) dans une salle d'attente vide, sans avoir quoique ce soit pour passer le temps. Mais on garde le sourire, ça fait parti du jeu "ma p'auve Lucette !"
Heureusement nous rencontrons un couple de jeunes français qui commence un tour du monde alors les conversations vont bon train. M'enfin c'est long, très long. Quand nous sommes autorisés à rentrer dans le train je m'écroule sur ma couchette. Les boggies ont été changés, ni vu ni connu.
J'aurais pu faire la grasse mat. Pour récupérer mais la curiosité est plus forte et il faut que je regarde le nouveau paysage, celui de la CHINE, qui défile. Le train longe des champs de culture, il reste du maïs, des arbres fruitiers, des serres. Les villages de maisons en pisé semblent en parti abandonnés. Puis le train traverse de hautes montagnes, le long de vallée étroite où les torrents servent à produire de l'électricité. La fin de parcours avant d'arriver à Pékin est vraiment jolie, à voir depuis la vitre du train, bien au chaud, bien installé avec un bon thé et des petits gâteaux, les tunnels s'enchaînent et laissent découvrir à chaque fois un nouveau point de vue.
Le calme avant la tempête !
La gare centrale de Pékin est une immense fourmilière. Nous sommes happés par la foule, il ne reste qu'à suivre le mouvement jusqu'à la sortie !  Première découverte de la ville depuis l'esplanade devant la gare, nous avons de la chance, ciel bleu, soleil, peu de pollution, finalement nous nous sentons bienvenus. Un peu perdus, les chinois que nous sollicitons font de leur mieux pour nous aider, appli de traduction sur leur smartphone.
Ce n'est qu'une escale de quelques heures, nous reprenons un train de nuit (avec couchettes, on ne sent lasse plus !) pour nous réveiller à Datong, petite ville au nord-ouest et poursuivre nos visites.
Normalement cette ville est sur le parcours du transmongolien mais quand il s'est arrêté vers 8h30 ce matin (pendant 15mn) on nous a interdit de descendre, porte du train verrouillée ! Alors comme nous sommes plutôt obstinés, nous avons choisi de faire demi-tour à Pékin pour reprendre (avec malheureusement un jour de retard) notre itinéraire. Et Na !
ACCORDEZ-VOUS 7 MINUTES DANS CETTE DERNIERE ETAPE !


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En Sibérie, l'hiver dure douze mois. Le reste c'est l'été.



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