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DESTINATIONS > AMERIQUE > Colombie 2017






















Et nous voilà arrivés à Medellin. Départ 7h de Bogotá - arrivée 17:30. On a bouffé du bus mais aussi traversé des paysages de fous, on a eu le soleil et la pluie, l'orage et on a même traversé des nuages. La Colombie est décidément bien verte quelle que soit l'altitude, plaines à bétail et cultures, vallons, forêt tropicale, on a vu des cascades, traversé des torrents de montagne et des fleuves aux eaux marrons et impétueuses.



MEDELLIN "La mutation"
1991 taux record de 30 000 homicides
 
Medellin est entourée de montagnes et une fois franchis ces "obstacles", c'est le choc. Grosse ville, grosse circulation, multivoies, buildings, bruit, camions, pot d'échappement, pollution. On apprendra par la suite que notre hôtel est dans un quartier peu recommandable le soir. Pourtant, il n'est pas très loin des 2 lignes de métro, ce qui est plutôt pratique.
Le mieux pour se repérer dans des grosses villes comme celle-là, c'est de faire la visite de "real city tour". Au top ! En plus de la visite des principaux points d'intérêt, nous avons les explications sur l'histoire, la politique et le quotidien des colombiens.
Il faut savoir que Medellin sort d'un passé douloureux étant le QG de Escobar, le plus gros et le plus sanglant trafiquant de l'Amérique. Les gens mourraient tués dans la rue soit par les FARC soit par les milices soit par l'armée tout le monde suspectant tout le monde.

La ville était entourée de favelas, ensemble de constructions illégales faites de récup, habitées par les plus démunis, à la recherche de n'importe quel moyen de subsistance, vol, trafic, guerre des gangs. Autant dire que Medellin était peu fréquentable dans les années 90. C'est pourquoi les habitants sont fiers de montrer l'évolution et la transformation positives de leur cité.

La visite guidée de la Moravia en témoigne.  Seulement 3 ans que les groupes peuvent y entrer sans risque. Bidonville construit sur une déchetterie, la mairie souhaite assainir la zone et la rendre inconstructible en relogeant la population dans des immeubles neufs. Mais certains résistent et vivent toujours dans leur maison. Un jardin et une serre de culture de fleurs remplacent les bidonvilles, maison de la santé, de la culture, fondation participative des locaux pour l'amélioration de l'environnement s'ajoutent. Ça bouge !
 
Commune 13 :un autre exemple de transformation. On peut y aller seul sans danger. Afin de couper de l'isolement ce quartier chaud, la mairie a construit un téléphérique jusqu'au centre-ville puis a installé des escalateurs et elle a créé des voies de circulation. Les habitants ont reçu de la peinture pour égayer les façades,  des artistes graphistes ont habillés les murs. La population est fière de son environnement et elle en prend soin.
 
C'est comme le métro de Medellin,  20 ans et impeccable. Ils en sont fiers, personne n'oserait jeter un papier ou faire des graffitis. Il y a de leçons à prendre …

GUATAPE et la Piedra del Peñol : à 2h de bus du terminal Nord.
 
C'est marrant comme le monde est petit. On a retrouvé dans le bus les amis de Myriam et Abou, que nous avions croisés à Tolù. Du coup, nous avons passé la journée ensemble. Caro et Jérémie pourraient être les enfants de Luc mais il les bluffe bien sur son âge. Ils sont surpris sur le moment, passe une seconde de gêne, puis on les met à l'aise avec ça et finalement on se sent des leurs. Cure de jeunesse !
 
La piedra del Penol nous semblait un peu trop touristique, un énorme rocher au milieu duquel un immense escalier a été construit. Finalement c'est magnifique ! La vue d'en haut (après avoir repris son souffle) est à couper le souffle Hey Hey !!! Une vue à 360 degré sur toute la région faite d'étendues d'eau, d''îlots et de presqu’îles. Wahou !
 
GUATAPE, en fidèle colombienne, elle a abusé de la couleur, elle aussi. Chaque maison fait ses mélanges et ses associations de couleur improbable mais finalement ça lui va bien. Des bas-reliefs en 3D décorent les pieds de mur,  représentant des scènes de la vie quotidienne. On a juste envie d'être heureux. Les boutiques deviennent malheureusement un peu trop touristes, mais c'est la rançon du succès.

Soirée spéciale à Medellin : qu'est ce qui est mieux que de passer une soirée avec de vrais habitants de Medellin ? Nous avons retrouvé Elmer et Yeni (rencontrés à Santa Marta et au Parc Tayrona avec qui nous avions sympathisés). Elmer s'est improvisé notre guide locale et nous avons retrouvé Yeni dans un resto des quartiers calmes de Medellin. Ils nous ont touchés par leur gentillesse et leur bienveillance. Une belle soirée de partage malgré nos anglais et espagnol approximatifs.
On aurait pu rester + longtemps à Medellin, il y a du shopping de fou à faire, avec des rues commerçantes qui débordent de marchandises et des centres commerciaux immenses. Mais l'air est vraiment irrespirable pour nous. Je pars de là avec seulement un bon rhume (ni Tshirts ni babioles !)
 
On part vite se mettre au vert à Salento dans la région de production du café.

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Les palmiers les plus HAUTS DU MONDE

 
Salento : 4 jours d’arrêts, 1900m d’altitude

 
Petit village dans la région de production du café. Même s'il est devenu touristique l'ambiance est tranquille, on respire en faisant le plein de chlorophylle et on écoute le chant des oiseaux et le bruit des fers des chevaux sur le pavé.
Les activités ne manquent pas non plus depuis les champs de café en bas de la vallée jusqu'au parc national Los Nevados et ses volcans et glaciers à 5000m.
On vous met à l’aise tout de suite, fini les exploits ! Malgré les différentes possibilités, pas de sommets ou de campons, on a choisi de finir en mode cool mais toujours très enrichissant en découverte et (bien sur) en gastronomie.

Nous descendons par un joli chemin jusqu’à la production de café bio et de première catégorie de El Ocaso.
C'est l'une des plus anciennes. Ici même l'expresso se boit sans sucre tellement il est naturellement doux et velouté. Enfin, quand il est bon, on devrait toujours le boire pur.
C'est là que nous apprenons que la Colombie est 3ème producteur en quantité et 1er en qualité dans le monde. Elle ne produit que de l'Arabica. Et dans cette catégorie il y a des plans différents, comme des cépages,  El Ocaso cultive de l'arabica Castillo au grain rouge et quelques Tabi au grain jaune.
 
Le deuxième trésor de Salento c'est la vallée de  Cocora avec les plus hauts palmiers du monde.
C'est une incroyable randonnée à la journée. Évidemment ça monte. On traverse un torrent sur des ponts suspendus et on se croirait dans les Alpes bien vertes avec les vaches qui broutent paisiblement. Puis vient la forêt tropicale tout en cote jusqu'à la maison des colibris, ça grimpe mais c'est l'occasion de voir de jolis oiseaux colorés. Encore un effort jusqu'à la finca de la Montana, la vue sur toute la vallée est la récompense. Et va comprendre pourquoi il y a ces immenses palmiers en premier plan, au tronc fin et élancé comme pour vouloir toucher le ciel à tout prix. Ils font jusqu’à 60 mètres de haut. Le chemin traverse une vallée bien verte avec des centaines de ces Palmiers à cire. Ou que l'on tourne le regard c'est beau, comment faire rentrer tout ça (hauteur et largeur) dans la petite boîte numérique ??#!!
C'est stupéfiant. C'est à faire absolument.
Ouf, bien mérités un bon petit resto, l'adresse incontournable de Salento, « le Bernabé ». Pour un prix au-dessus de la moyenne en Colombie mais carrément en dessous du notre (25 000cop soit 8€) un régale dans l'assiette, du pain,  de la cuisine en sauce, viande et pâte, le dessert, le café, tout est de qualité. On sent que le retour en France impatiente nos papilles.
 
En plus, nous avons eu le plaisir de retrouver Caro et Jérémie de passage à l'auberge. Ils sont montés en 2 jours jusqu'au Paramo.  Quel courage ces jeunes. Nous,  on est plutôt en mode tranquille, lecture, grasse mat. Ben oui, faut pas oublier qu'on est en vacances et le retour est proche.

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RETOUR ET FIN A BOGOTA : par Sandrine

Retour en terrain connu, dans le même quartier "la candeleria" histoire de ne pas avoir de nouveaux repères à se faire. Il fait bien meilleur qu'à notre arrivée. Cette fois, nous avons réservé dans une autre auberge, le Masaya Hotel Bogota vraiment au top. Les parties communes sont conviviales plein de fauteuils, hamacs, coussins, de la musique de fonds, un bar et un excellent petit déjeuner de fou !
Visite enfin du musée de Bottero. Nous y retrouvons surtout ses tableaux et ceux de nombreux grands peintres de notre monde. En revanche, c'est vrai que les statues étaient plus visibles dans les rues de Medellin.
Et puis, Noël approche, la ville est illuminée et nous avons assisté à un grand spectacle son et lumière (et feux !) sur la grande place .
Le dernier jour est consacré au shopping et aux cadeaux de Noël.

La Colombie nous a offert une palette de couleurs vives au rythme de la musique latino. Nous avons eu très chaud (sur la côte Caraïbes) et froid (dans la Cordilière). Les moyens de transport sont nombreux mais la durée de trajet reste alléatoire. Les routes sont en mauvais états, elles suivent le relief, traversent les forêts et les montagnes tout en virages, il y a de nombreux travaux qui ralentissent la circulation mais ça présage de nouvelles bonnes routes à l'avenir. Nous n'avons jamais ressenti d'insécurité, bon en même temps, nous ne trainons pas tard la nuit. C'est peut-être à ces heures-là qu'il faut être plus attentif.
C'est un beau pays, avec de beaux paysages, une belle nature bien verte, et des villes et villages de caractère. Son histoire est lourde mais les colombiens sont souriants et optimistes, ils vont de l'avant et "oublie" en quelques sortes les mauvais souvenirs.


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Mieux vaut honorer ses dettes qu'une balle dans la tête.
Proverbe Colombien
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