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CHILI

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Pan de azucar



 
 
Nous sommes finalement arrivés plus vite que prévu au «Parque Pan de Azucar». Après avoir dormi toute la nuit dans le bus en quittant Valpo,  nous avons été surpris de voir au petit matin un paysage désertique voir lunaire à travers la vitre du bus. Des kms de rien ! Le panneau vert sur le bas-côté  l’indique « Ruota del desierto ».
 
Bref, les bus se sont super bien enchainés à Copiapo (en 2010, c’était dans une mine à proximité que les 33 mineurs furent sauvés grâce à un forage et une capsule individuelle construite pour eux). Le deuxième nous pose à Chanaral, petit ville poussiéreuse au bord de la mer. Il y a personne, ni magasin, ni maison dans la rue devant la gare routière. Nous attendons quand même là qu’un éventuel taxi collectif passe.­
 
Comme quoi, tout arrive. 28km plus loin, un taxi nous dépose au beau milieu du parc, entre une grande plage vue sur le Pain de Sucre et le bureau de la CONAF (les gardes forestier du Chili en qq sorte). C’est magique, désertique, de la terre, des cailloux, du sable, et des collines à perte de vue. Pas vraiment de couleurs, tout est assez uniforme.
 
Un seul camping est ouvert sur cette plage et un seul resto dans la baie suivante « la caleta de Pan de azucar » ou vivent les pécheurs. Ouf, on se sent vraiment seul mais le minimum vital est là.
 
Poncho de la conaf nous indique les rando à faire pour les jours suivants. Il reste à planter la tente sur notre emplacement aménagé (un auvent en cannisse, une table de pique-nique en bois, un BBQ, le tout entouré d’un petit muret). Face à la mer (et face au vent), c’est plutôt coquet. Pour finir la journée, repos sur la plage au soleil et observation des oiseaux. Mais attention, crème solaire à 50 alors qu’un vent froid souffle en permanence. Dès que la nuit tombe ça caille ! A 20h30 on est au chaud dans la tente.
 
Une autre contrainte dont il faut absolument tenir compte, le resto ferme à 17h. Il ne faut pas le rater. Nous faisons un bon déjeuner avec du poisson frais et nous emportons des empaladas quesos (fromage) avec des biscuits pour le soir.
 
Les 2 jours de rando sont superbes au milieu des cactus (des petits, des longs, des « en boules », en forme d’arbre) et de paysages à couper le souffle. Nous avons même eu la chance de voir un phénomène très rare : le désert fleuri. Il n’arrive que tous les 5 ans environ. D’un coup la vie reprend dès que les fleurs apparaissent, les insectes virevoltent autour et les petits oiseaux chantent. Même les cactus font leurs fleurs. La rando du mirador finit sur un point de vue spectaculaire sur la mer et les plages minuscules tout en bas. Comme le couple de rapace, à la tête rouge pelée, nous dominons le monde !!!
 
La deuxième rando était plus facile mais plus longue. En partant de bon matin, nous avons vu passer un groupe de dauphins au large. Durant notre marche, le très rare guanaco se laisse approcher (sorte de lama en voie de disparition) et de retour à la caleta des pécheurs, un lion de mer qui allait et venait dans la baie. Il a vidé le filet d’un pauvre pécheur et cherchait certainement encore de la nourriture facile.

 
Mercredi 7h30 nous attendons désespérément le taxi à qui nous avions donné rendez-vous. Ha, ces taxis ! A 7h45, on improvise un plan B en demandant de l’aide à Céline une touriste française qui est au camping avec une voiture. Elle accepte gentiment alors que nous l’avons abordée au saut du lit. Tout ça pour finalement attendre le bus qui avait plus d’une heure de retard ! Mais ça, ce sont les imprévus et les joies du voyage routard. Smiley
 
 

 

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ECRIT PAR  SANDRINE
OCTOBRE 2015

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